Soutenez la création d'un point d'eau pour  mon projet d'une ferme agro-écologique au Mali!

Où?

Le lieu du projet se trouve aux alentours du village Siby (qui est en même temps une commune) dans le Cercle de Kati, région de Koulikoro à 45 km de Bamako en pays Mandingue, appendice de la Guinée. Le climat est de type soudanien marqué par l'alternance d'une saison pluvieuse appelée hivernage de 5 mois avec une pluviométrie comprise entre 1200 et 800 mm/ an, et une saison sèche. La saison sèche couvre 7 mois de Novembre à Mai. Les températures vont de 20°C à 44°C. Les sols, de type ferrugineux, sont latéritiques peu profonds maigres et ferralitiques recouvert par endroits de large surfaces cuirassées. L'alternance des saisons sèches et pluvieuse est un facteur de dégradation des sols.


Siby a la réputation d'être la "capitale de la mangue" au Mali du fait que les mangues de Siby et de sa région sont les premières à apparaitre sur les marchés de Bamako. Le manguier a acquis une valeur « patrimoniale » dans la région tant la valeur économique de ses fruits est devenue incontournable, au point de concurrencer en termes d'avantage monétaire, les autres cultures vivrières (riz, petit mil, sorgho, etc.). Les habitants vivent principalement de l'agriculture et de l'élevage  à échelle familiale. il y a également des confréries de chasseurs qui constituent un des regroupements les plus importants et les plus anciens du Mali.  Elles sont à l'origine de la fondation des plus anciens empires et royaumes de ce pays . Siby fut un lieu touristique pour les randonnées et l'escalade jusqu'à ce que la crise de 2012 ne frappe le pays.

Pourquoi?

"À ce jour, les projets agro écologiques menés dans 57 pays en développement ont entraîné une augmentation de rendement moyenne de 80% pour les récoltes, avec un gain moyen de 116% pour tous les projets menés en Afrique ».
Rapporteur Spécial des Nations Unies sur le Droit à la l'Alimentation, Olivier De Schutter.


Anthropologue de formation, je vis à l'étranger depuis 2004, ayant travaillé dans le secteur humanitaire jusque cette année.

Soucieuse de mon environnement, des enjeux liés au changement climatique et de la souveraineté alimentaire, je suis persuadée que l'agro écologie est une des solutions pour garantir la sécurité alimentaire à long terme du Mali et de manière générale au Sahel.
"C'est une agriculture qui étudie les interactions de son écosystème afin de trouver la méthode la mieux adaptée pour produire une nourriture saine et abondante et veille particulièrement à la santé de son sol et à la biodiversité." En effet, aujourd'hui, seul 6% de la superficie cultivable du Mali est exploitée et qui dépend des aléas climatiques. Aujourd'hui, de plus en plus, la société civile malienne se mobilise:

  1. Il y a des coopératives de petits producteurs bio sur deux points de dépôt hebdomadaire

  2. Une conscientisation accrue au niveau de la population.

  3. En décembre 2017 a eu lieu la quatrième conférence Ouest Africaine sur l'agriculture écologique et biologique à Bamako sur le thème : 'Opportunités émergentes de l'Agriculture Ecologique et Biologique.

  4. Un label Bio local, c'est à dire un système de certification biologique alternatif, adapté au contexte local et peu coûteux a été crée par une association malienne (qui lutte pour une justice sociale et la promotion de l'économie sociale et solidaire des populations défavorisées).

  5. En avril 2019, aura lieu à Bamako le premier forum international sur l'alimentation et l'agriculture durable 

Ce projet est un beau défi pour moi car je démarre pour ainsi dire de rien (excepté un champ!) sans être agricultrice à la base mais non moins autodidacte avec comme atout des compétences en gestion de projet et des expériences en tant que volontaire dans des fermes bio en Belgique et en Turquie (réseau Woofing).

Comment?

Le projet pour cadre un champ de 2 hectares qui se veut expérimental en se basant sur les bonnes pratiques d'agro écologie du Mali (le Centre Sahélien de Formation et de Recherche en Agro écologie initié par le pionnier, Mr. Oumar Diabaté un docteur vétérinaire) et de l'ONG TERRE VERTE qui intervient au Burkina Faso depuis 1989 dans la réalisation de périmètres bocagers.

Le projet est divisé en 2 phases: la première (cliquez en dessous pour en savoir plus) concerne la mise en valeur du terrain, l'enrichissement de sa texture, la création d'un point d'eau, la plantation d'arbres fertilisants et d'arbres fruitiers et enfin les cultures céréalières (durant la saison des pluies de juin à sept-octobre, cette année du mais et du mil) sur un sol préalablement enrichi par fumure organique. Il sera prévu la construction d'un espace de stockage des céréales dont la récolte se fait au mois d'octobre.

La deuxième phase concerne la construction de poulaillers avec accès sur l'extérieur, d'enclos pour l'élevage de petits ruminants les activités maraîchères.

La production sera vendue au niveau des marchés locaux bio ou sous forme de paniers livrable.

L'eau

L'idée initiale était de doter le champ d'un puits traditionnel à large diamètre. Après divers avis auprès des puisatiers du village, la nature du sol (haut risque d'éboulement) qui nécessitait de buser le puits avec du béton, nous avons opté pour la formule forage pour son rapport coût-bénéfice. Il est important de mentionner qu'en parallèle des techniques pour sauvegarder les eaux pluviales seront mis en place sur le champ (marre, haire vive...) afin qu'elles s'infiltrent dans la nappe phréatique.

L'étape cruciale

La création d'un point d'eau est la priorité à l'heure actuelle en pleine brousse pour la mise en valeur du champ (cela permettre sa sécurisation par la mise en place d'une clôture en grillage qui protégera les cultures des animaux, la préparation du sol, et par après la construction de poulaillers et pour l'abreuvage des animaux et les activités de maraîchages). Les forages doivent s'exécuter avant la saison des pluies pour atteindre la nappe phréatique, celles-ci démarre généralement en juin.

Un forage est un ouvrage de plus grande profondeur (souvent plus de 50 m au Mali) qu'un puits. Ils sont équipés d'une pompe à moteur qui fonctionnent souvent par énergie solaire. Sur base de plusieurs devis, le coût a été estimé à 10 000 euro (foration,pompe, réservoir d'eau, panneaux solaires...) et fera l'objet d'un contrat.

Les étapes clefs de la création du point d'eau:

  • Etude d'implantation : une étude hydrogéologique permettra de situer deux ou trois emplacements possibles pour le futur forage afin de réduire le risque de forage négatif
  • Acheminement de l'atelier : Installation et désinstallation - les coûts associés au transport de l'appareil de forage et des équipements auxiliaires jusqu'au site et à leur mise en service
  • Forage : foration à la profondeur et au diamètre requis, fournitures (château d'eau et panneau solaire et installation du tubage)
  • Développement et essais de pompage
  • Analyse physico-chimique de l'eau dans un laboratoire agréé de Bamako
  • Remise provisoire des travaux

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